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5 techniques pour économiser l’eau en irrigation

5 techniques pour économiser l’eau en irrigation 1198 673 Soverdi

L’irrigation est une assurance en agriculture. Elle permet d’assurer des rendements satisfaisants en termes de quantité et de qualité de la récolte. Cependant elle peut s’avérer coûteuse, surtout lorsqu’on apporte plus d’eau que nécessaire ! Apporter trop d’eau peut à l’inverse détériorer les récoltes ainsi que le sol (flaques, ruissellements). Penser à la manière d’économiser l’eau permet aussi de réduire les dépenses en énergie. Grâce aux nouveaux outils, il existe plusieurs techniques permettant d’économiser l’eau en irrigation agricole.

1. Prendre en compte tous les paramètres de la culture

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Installer ou remplacer un système d’irrigation, ça se prépare ! il faut prendre en compte l’ensemble des critères qui peuvent impacter l’apport en eau comme le type de sol, le type de parcelle (inclinaison, parcelle irrégulière…), le climat, le vent, le type de plantes, etc… Une étude au préalable permet d’éviter les surprises et de s’assurer que votre futur système d’irrigation correspondra aux attentes. Un bureau d’étude pourra par la suite dimensionner correctement votre installation.

2. Posséder un système d’irrigation efficient

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Evidemment le système d’irrigation en lui-même doit être adapté à vos besoins en eau. Certains systèmes sont plus gourmands en eau que d’autres, et ils n’ont pas tous la même efficience (lire l’article sur le choix du système d’irrigation). De plus, ils doivent être correctement dimensionnés. En effet, il faut tenir compte de l’espacement entre les sprinklers, micro-sprinklers ou les goutteurs, ainsi que de la taille de jets pour obtenir la meilleure répartition possible.

3. Adapter la pression et le débit selon les besoins en eau de la culture

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Les besoins en eau ne sont jamais les mêmes selon les périodes. Installer des électrovannes, connectées à un boitier de commande programmable permettra une application plus précise de l’eau. Notons que des économies d’énergie peuvent être également réalisées sur le pompage. En effet, sur 10 ans, les dépenses en énergie représentent 95% du coût de votre pompe. Il est donc conseillé de se munir d’un variateur de fréquence. Il commande la vitesse de rotation de la pompe pour que la pression de consigne soit toujours respectée. Un variateur de fréquence peut gérer plusieurs pompes en simultané. Il est aussi possible de connecté les systèmes automatiques à d’autres outils comme des capteurs (météo, humidité du sol) permettant d’éviter l’apport inutile en eau.

4. Programmer, automatiser et gérer à distance les phases d’irrigation

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Quel que soit votre système d’irrigation (micro-aspersion, goutte à goutte, pivot…), il existe des solutions pour programmer et gérer à distance vos installations. Les outils connectés permettent de gagner beaucoup de temps dans la gestion de l’irrigation. Ils sont bien plus précis que la gestion manuelle. Vous pouvez sur les technologies les plus récentes définir différentes pressions selon les parcelles, le tout depuis votre smartphone !

5. Réaliser régulièrement des maintenances préventives

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On ne le répétera jamais assez, il vaut mieux prévenir que guérir. En France, les maintenances réalisées en irrigation sont principalement curatives. Mais trop tard ! La panne ou détérioration du matériel aura déjà pénalisé d’une manière ou d’une autre votre productivité. De plus, un mauvais entretien peut amener à avoir des fuites d’eau (dans son réseau enterré par exemple), qui à long terme peuvent constituer de sérieux coûts. Pour éviter cela, il faut s’assurer de la qualité de son matériel et de ses réseaux de canalisations avant le démarrage de la saison d’irrigation.

Notons pour finir que de nouvelles techniques d’irrigation, plus économes en eau, se développement de plus en plus, comme le goutte à goutte enterré.